C'était un manoir imposant, qui reflétait la tradition militaire de la famille Brynjolf. Enfin... c'était plutôt une reconstitution de la grandeur du manoir original, car ce dernier avait été détruit durant la dernière guerre contre les humains. C'était l'une des dernières bâtisses à avoir été reconstruite, comme l'avait voulu le dernier héritier de la famille, car il avait tenu à relever les fondations du royaume avant de se tourner vers ses propres biens.

Phobia était venu admirer ce chef d'oeuvre d'architecture typiquement faërien. Du point de vue humain, les constructions faëriennes rappelaient quelque peu les anciennes demeures scandinaves, tout comme leur amour des équidés. La princesse régente passa une main légère sur la pierre et le bois qui constituaient l'extérieur du manoir. A côté du manoir se dessinait les vastes écuries. Elle eut le souvenir que les Brynjolf adoraient les chevaux, et avaient à ce titre de nombreux étalons de valeur. Autrefois, le général des armées s'amusait à prêter ses meilleurs chevaux aux petites princesses, leur apprenant l'équitation. Mais ce n'était plus qu'un souvenir lointain. Étrangement, le souvenir de William adolescent ne lui revenait toujours pas, peut être parce qu'il était bien trop différent de celui qu'elle connaissait aujourd'hui. Plus simplement, sans doute avait-elle vraiment trop mauvaise mémoire des noms et des visages.

Que faisait-elle ici ? Et bien, elle nourrissait le secret espoir de croiser quelqu'un de bien particulier, qui aurait toutes les bonnes raisons du monde de hanter les lieux de son pas martial. Contrairement à son habitude, la princesse régente était habillée d'une robe légère sous son manteau écarlate. Elle avait envie de se sentir femme pour une fois. Le crépuscule naissant enflammait la blancheur de sa robe.

Faërie avait enfin retrouver toute sa splendeur d'avant la guerre jadis et depuis se jour là William marchait sans grand but dans les entrailles de son manoir que le peuple avaient aider à redresser. Pour tout dire le général avait ordonner le fait qu'il soit le dernier du royaume à récupéré ses biens.

Quoi que l'ont puisse dire ont est toujours mieux chez soi que dehors, le faërien profitait enfin d'un toit pour se protéger du froid de l'hiver approchant, il n'aurait pas su tenir une année de plus dans les bois même si des gens du peuple l'avait aider pendant cette période là. Maso ? non pas du tout c'était dans son caractère. Il préférait aider que de laisser tomber les gens.

Mais bon revenons aux fait présent, William marchait d'un pas rapide et fier sur se qu'il voyait comme ses terres de toute façon il n'avait que cela à faire ne voulant en aucun cas partir de Faërie sans demander à Phobia de lui si elle voulait le suivre. Il prenait son mal en patience pour le moment le couronnement de Moreto approchait...
Un peu distrait il fit une fois de plus le tour de son manoir avant de sortir vers les écuries, qu'il devrait remettre en route mais trouver des bons étalons était plus compliquer qu'ont ne peu l'imaginer et ses destriers furent utiliser durant la guerre où ils périrent tous...
Le faërien lâcha un long soupir en s'avançais vers la coure.

Une ombre au loin l'attira et lui fit changer de chemin, William s'en approcha en silence avant de s'adresser à la personne d'une voix grave qui insistait presque aussitôt le respect et dans certain cas la crainte et la fuite tout en avancent
Vous êtes sur mon domaine, je vous prierais de...

Il ne finit pas sa phrase en voyant qui était l'intrus qui était une intruse...William se retrouva sot sur le moment et s'approcha un peu s'adressent a elle avec une voix calme et poser.
Que fait vous aussi loin du palais?

William n'avait pas pu retenir son regard de détailler Phobia il esquissa un petit sourire en la voyant en robe choses rare et qui la rendait splendide atténuant un peu son coter garçon la rendait plus douce et femme qu'elle n'était déjà. Le général secoua légèrement la tête s'obligent et se forcent à regarder Phobia en face, ne se permettant aucun écart choses dure quand une aussi belle créature se présente à vous.
Quelques choses ne va pas? si je peu vous être d'une quelconque utilité dite le..

Ses espoirs furent comblés sans trop d'attente. Et le blanc qui coupa la parole de William en disait bien long sur son trouble. Il n'y avait rien au monde que la jeune femme aimait de plus que de troubler les hommes, et d'inspirer chez eux du désir. Ce devait sans doute être une manière comme une autre de se sentir pleinement femme, et d'attirer sur soit l'attention des autres. Une manière également de se démarquer de sa soeur jumelle.

William faisait tout son possible de ne croiser que ses yeux, et ne pas laisser son regard se promener là où il ne devrait peut être pas se poser. C'était un homme bien prude, et Phobia fut presque déçue de voir un homme d'ordinaire si volontaire et libre de pensée se bridait volontairement sa passion. Certes, son sens de l'honneur y était pour quelque chose, mais quand même, faire passer le rang de princesse régente avant ses propres sentiments, voilà qui agaçait proprement la jeune femme. Elle avait donc bien l'intention de pervertir un peu plus son général, et ce avec sa malice habituelle.



- Je suis princesse de Faërie, je vous le rappelle. J'ai le droit d'aller où je veux dans mon royaume, il me semble.

Elle eut un sourire taquin. Elle aimait bien le faire tourner un peu bourrique.

- Et je suis contente que votre domaine soit à nouveau habitable. Je tenais moi même à m'assurer que vous étiez bien installé.

Elle s'approcha de William. L'air était un peu frais, et sans doute inconsciemment, elle avait une folle envie de profiter de la chaleur de son général. A son oreille, elle lui susurra gentiment :



- Quant à votre utilité, je suis certaine d'arriver à trouver de quoi combler votre désœuvrement.


C'était évidemment lourd de sous-entendu. Le couronnement de Moreto était si proche qu'il ne se passait plus un jour sans qu'elle ne se rappelle de sa promesse : partir sur les routes avec William, jouir à nouveau du plaisir du vagabondage. Et puis, secrètement, elle songeait à jouir avec lui de bien d'autres plaisirs... plus inavouables ceux là.

Phobia répondit presque aussitôt et "sèchement" que William ne savait plus ou se mettre elle se mit même à le vouvoyer, ennuyant et perturbant ainsi le général qui s’aplatit encore plus devant elle.
je..tu....vous avez raison désoler pho...majestée ma question était plus que déplacer...

Pour couronner le tout william ne pouvait plus retenir son regarde qui filait détailler Phobia se posent brièvement sur des zones ils n'avaient pas à être, les yeux sont plus haut ! regarde les yeux. pas facile à convaincre pas facile du tout et pourtant il y travaillait ne voulant pas paraître déplacer envers la jeune femme. Il n'était pas de ceux qui s’amusait à lorgner les femmes par pure envie, il gardait du respect pour elle et cela était du en grande partit par son éducation et son sens de l'honneur. Qui avouons le finira bien par le perdre..
vous me voyez ravi et surprit de vous voir ici, le domaine est bien rebattit malheureusement trop vide à mon goût...une présence de plus ne serais pas de refut

Si lui se battait pour ne pas lorgner elle s’amusait à le rendre fou et cela marchait au plus point, rendent fou le pauvre général qui ne savait plus comment lui parler.
Pour tout dire William avait très mais alors très dure de brider son envie de couver Phobia du regard, elle était une tentation à elle toute seule et pire encore quand elle s'approcha de lui pour lui souffler une remarque pleine de sous entendu au creux de l'oeil. Il ne pu retenir son regard se poser sur quelques atouts fort intéressent et généreux qui portait la faërienne
Le général esquissa un petit sourire entendu en l'entendent comme résister?  
Impossible mais dans tous les cas il était maître de ses gestes du moins pour le moment après...il ne pouvait plus rien promette

Il était absolument confus. Phobia savait qu'elle aurait du avoir honte de son comportement, mais c'était plus fort qu'elle. Elle aimait jouer avec les hommes. Lorsque l'heure était au danger, elle laissait de côté ses travers et prenait ses responsabilités, faisant souvent office de bouclier pour la sauvegarde des autres, mais une fois que la paix et la félicité étaient retrouvées, l'ennui reprenait, et c'était tout naturellement qu'elle se rapprochait d'un spécimen masculin pour s'amuser avec. Elle n'avait jamais pu trouver le compagnon idéal pour l'accompagner dans ses errances et ses folles aventures, mais lorsque l'on jouissait d'une jeunesse quasi éternelle, le temps ne paraissait pas comme un ennemi.

Habituée à séduire les hommes et à les user jusqu'à la trame, Phobia n'en rougissait pas. Délurée, elle fit le tour de son général préféré (et le seul !), sautillant un peu comme une enfant qui jouait, puis lui refit face.

- Hum... quel sérieux. Digne d'un général... mais pour le reste... je ne sais pas.

Les idées se bousculaient dans l'esprit de Phobia. Si sa mémoire laissait souvent à désirer, son imagination, elle, était d'une incroyable fertilité. Surtout quand il s'agissait d'assouvir ses vices. Elle laissa un doigt vagabonder sur son général, avec une nette préférence pour les épaules, la gorge et le visage balafré du soldat.


- Et bien ? Quand une femme, quel que soit son rang social, complimente la demeure d'un homme, ce dernier est en devoir de lui faire le tour de la propriété.

Elle était réellement déçue de ce manque de bon sens. William semblait être encore totalement pur et innocent à propos de certaines choses de la vie. Sans doute ne pensait-il pas à mal, mais pas grave. Phobia songeait déjà à le dévergonder un peu.